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Le temps des chasseurs bombardiers

(1943-1944)

Voyant que les Alliés se préparent à ouvrir un front à l’ouest, le Kampfgeschwader 51, équipé de Messerschmitt Me 410, à la fois chasseur lourd et bombardier rapide, s’installe à Évreux.

Chasseur bombardier Folcke Wulf 190 sur l'aérodrome d'Évreux
Archives municipales d'Évreux. Fonds numérisés - Fonds Lemarchand 11Fi59

Ces avions participent entre janvier et avril 1944 à l’opération Steinbock surnommé par les anglais baby blitz qui consiste à bombarder de nuit Londres et ses banlieues. Mais l’Allemagne ne dispose plus assez d’avions pour infliger des dégâts à la hauteur de ce que Londres avait connu durant l’année 1940. Cette unité est remplacée en mai 1944 par le Kampfgeschwader 54 qui utilise des bombardiers Heinkel He 111P et des Junkers Ju 88A.

Après le Débarquement, la Luftwaffe positionne à Évreux le IIe groupe de combat du JG 3 et le IIe groupe du JG 5 équipés de Messerschmitt Bf 109G devant contrer l’invasion alliée.

Entre mai et août 1944, la Luftwaffe dispose encore de 200 avions de combats qui subissent de lourdes pertes. Fin juillet, les Alliés parviennent à enfoncer les lignes allemandes, conduisant dans les deux semaines suivantes à l’évacuation des aérodromes. Le dernier bombardier allemand quitte Évreux le 18 août 1944.

Trois chasseurs bombardiers Folke Wulf Fw 190 faisant le plein de carburant sur l'aérodrome d'Évreux
Archives municipales d'Évreux. Fonds numérisés -Fonds Lemarchand 11Fi130